Lutter contre l’abandon scolaire des enfants issus de milieux défavorisés en soutenant les familles démunies, tel est l’objectif de l’association Chorouk créée en novembre 2017.
Créée il y a à peine cinq mois, l’association Chorouk pour le soutien des familles démunies dresse déjà le bilan de ses premières activités. En effet, depuis le mois de janvier 2018, cette nouvelle structure d’aide aux familles en grande précarité a réalisé plusieurs actions sur le terrain. «Chorouk a développé des initiatives en faveur de 10 familles, dont 27 enfants.
Ainsi, 13 enfants ont été pris en charge dans les bureaux de l’association pour bénéficier de l’assistance scolaire et 7 autres ont été inscrits dans des établissements privés. D’autres jeunes ont pu profiter d’opportunités d’insertion dans des sociétés privées.
Par ailleurs, 63 paniers alimentaires ont été distribués aux familles en avril 2018 afin de subvenir à leurs besoins, chacune des familles est supervisée par un tuteur bénévole pour un meilleur suivi. Enfin, ce sont 11 adultes et enfants qui ont profité de l’assistance médicale (pédiatrie, ophtalmologie, optique, radiologie, médecine générale, pharmacie)», souligne l’association dans un communiqué. L’association Chorouk ambitionne également de mettre en place au cours de l’année 2018-2019, un centre d’accueil pour les enfants démunis et leurs familles, dédiées principalement à l’épanouissement de l’enfant.
«La mise en place de cette structure a pour objectif d’offrir des cours de soutien scolaire au profit d’enfants vulnérables, de leur donner accès à des activités parascolaires, de bénéficier de sorties scolaires et de favoriser une autre forme d’apprentissage à travers la culture et le sport.
En somme, l’encadrement à travers ce centre contribuera à donner à ces enfants en manque de moyens et d’opportunités, un avenir et un espoir. Ce projet comporte également la création d’une garderie afin d’initier les enfants dès l’âge de 2 ans à des cours leur permettant les premiers apprentissages pour les préparer à l’école et permettre aux mères d’aller travailler», poursuit la même source.